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 3 articles traitant du cerveau issus du mur de Corinne martin

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bailysse
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MessageSujet: 3 articles traitant du cerveau issus du mur de Corinne martin   3 articles traitant du cerveau issus du mur de Corinne martin EmptyMer 22 Fév - 15:14

ARTICLE 1

Système limbique homme et chien

par Corinne Martin, mercredi 14 septembre 2011, 00:03



En 1872, Le naturaliste Charles Darwin explique à travers son ouvrage "l'expression des émotions" que l'animal est capable de ressentir et de manifester souffrance, plaisir, bonheur, peur, loyauté, et jalousie. Et l'absence de langage n'empêche pas ses émotions, qu'ils vont ressentir et communiquer à travers leurs gestes, comportements et plaintes auditives.

Le cerveau humain comme animal comporte "le système limbique".

Le système limbique joue un rôle très important dans le comportement, et dans diverses émotions comme l'agressivité, la peur, le plaisir ainsi que la formation de la mémoire. Ce qui nous intéressera dans les principales composantes du système limbique seront les structures suivantes :

•hippocampe (impliqué dans la formation de la mémoire à long terme)

•amygdale (impliquée dans l'agressivité et la peur)

•hypothalamus ( il synthétise et sécrète des neurohormones et il intervient dans la régulation de fonctions comportementales (sexuelles, alimentaires, de défense, de stress, etc).

Ainsi la partie du cerveau ou système limbique (qui régit colère, peur, et désir) est développée et proche du notre chez les oiseaux et les mammifères. Nombreuses espèces ressentent donc des émotions semblables à celles que nous éprouvons !

Les animaux sont des êtres sensibles munis d'une conscience qui leur est propre, d'une intelligence, d'un langage particulier et d'émotions.

La passion amoureuse est une notion qui existe dans le monde animal. Les animaux se livrent à des rituels amoureux, à des stratégies de séduction, et des plaisirs juste pour le plaisir. Ils communiquent leurs émotions à travers des postures, des vocalisations, des échanges, des caresses, des câlins, et des odeurs 'hormones et phéromones). Assurer leur descendance n'est pas le seul but : les animaux séduisent et s'accouplent également pour le plaisir, et avec en partie des congénères du même sexe. Les comportements homosexuels et purement à but de ressentir le plaisir existent chez de nombreuses espèces mammifère et chez les oiseaux. Ces comportement sont normaux et aident au bien être social du groupe.Le sexualité sert dont également à tisser des liens sociaux. Cela peut entrainer assistance, entraide, fidélité, mais également jalousie et adultère.

Exemple : les mâles écureuils sont très jaloux et surveillent leur femelle qui elle est plutôt volatile, les rats mâles quant à eux sont fidèles mais plus le temps passent et ils se lasse et délaissent leur congénère pour une autre. Les mâles entre eux ont des rapports homosexuels pour leur plaisir et le lien social.

Les parents avec leurs enfants créent des liens très fort. Les mères peuvent donner de l'attention et de la tendresse plus que nécessaire et l'enfant à un attachement réel pour sa mère. La mère et l'enfant s'identifient mutuellement grâce à la mémoire visuelle, auditive et des odeurs. Il y a de nombreuses espèces où la famille entière protège et éduque les petits.

Chez l'homme, le jeu a une fonction sociale, il forme et définit les comportements adultes. Le jeu existe également chez les animaux et cela a la même fonction. Ils recherchent "le plaisir pour le plaisir". Le jeu permet de structurer des comportements sociaux, d'intégrer les règles de vie en société et ainsi à souder le clan. De plus, cela aiguise les réflexes et accroit la force.

Les animaux sont capable tout comme les humains de comportements de solidarité, d'entraide, d'altruisme et de réciprocité. Ils sont capable de ressentir l'empathie et la compassion. Par exemple, les éléphants s'occupent des enfants orphelins, les gnous et les zèbres s'entraident pour migrer, la complicité entre espèces différentes, etc.

Il est important de prendre conscience que la capacité à souffrir existe chez l'animal.

Les preuves scientifiques apportées aujourd'hui sur le sujet apporte un cas de conscience considérable : a-t-on le droit de faire souffrir un être capable de ressentir des émotions, telle la souffrance et la conscience de cette souffrance ? Les animaux possèdent une intelligence, des émotions et une conscience, alors il n'est pas légitime de les exploiter, les torturer et les tuer.

En cas de stress excessif, les animaux subissent des troubles sévères du comportement. Par exemple dans la nature, les éléphants apportent au mort des caresses de compassion et de tristesse en reconnaissance de la perte de l'être aimé et font ainsi leur deuil. Le clan reste perturbé des pertes animales.

En abattoir, ont-ils conscience de la mort et de la souffrance ?

Oui, les animaux voient et prennent conscience du corps mort de l'autre, et surtout de l'angoisse qu'elle entraine. Les cris de ceux qui vont mourir ou se meurent ainsi que l'odeur répandue engendre un stress ultime. La souffrance des uns se propagent aux autres c'est pourquoi il y a des mouvements de panique et de fuite. Aucun humain ne voudrait ressentir une telle souffrance.

Les souffrances sont dans les structures cérébrales du système limbique, qui est très développé chez l'humain comme chez le mammifère et les oiseaux. Suite à la souffrance physique et/ou psychologie l'animal connait des modifications physiologiques, biochimiques et comportementales :

- transpiration

- augmentation du rythme cardiaque

- miction (fait d'uriner)

- défécation

- pilo-érection (réflexe pilomoteur, horripilation) etc.

Qui voudrait ressentir et subir cela, sans parler de la sensation terrible de la peur et de la souffrance ?

"On sait désormais que l'animal partage avec l'homme certains éléments de la conscience, notamment une représentation mentale de ce qu'il fait et de ce qu'il a l'intention de faire. [...] Cette conscience embryonnaire détermine l'aptitude à la souffrance, l'animal dispose de tous les éléments pour en faire l'expérience" explique R. Dantzer, vétérinaire à l'INRA. "Un animal souffre lorsqu'il n'arrive pas à exprimer le répertoire de son comportement naturel. Cette définition remet en question tout le système de l'élevage industriel qui impose aux animaux des conditions de vie inadaptées à leur biologie". La souffrance exige une représentation de soi, que les animaux ont à travers leurs représentations sensorielles, auditives, visuelles et leur mémoire.

Les animaux domestiques pâtissent de nos mauvais comportements et environnements.

Nos manques affectifs et nos souffrances engendrent chez l'animal des souffrances psychiques, des névroses et des maladies multiples (ulcères, problèmes de peau, plaies diverses, tremblement, abattement et prostration.

On peut illustrer cela en utilisant l'image du maitre et de son chien. Le chien est une "éponge affective", induits dans leur développement par la pensée du maitre et leur relation avec. Ainsi l'animal s'adapte a son humeur lunatiques et diverses. "Le cas du chien décédé que l'on remplace que l'on remplace par un autre en tout point identique. l'animal souffre profondément de la comparaison que son maitre établit." A terme cela provoque des troubles, et le chien guérira que sous la condition où son maitre fait le deuil de l'animal perdu et accueil le second comme un individu à part entière.

Voudriez vous subir ce que vous pouvez infliger à votre animal ? Seriez vous capable de vous mettre à leur place ? Que changeriez vous dans leur vie qui ne vous conviendrez pas ?

Maintenant, repensez à l'environnement / l'affection que vous offrez à votre perruche et vos autres animaux, et s'il ne vous semble pas adéquate, faites le nécessaire, essayez de faire au mieux pour eux, comme vous aimerez que l'on fasse pour vous.

Merci d'avoir pris le temps de me lire

Sources bibliographiques :

"les animaux d'élevage ont-ils droit au bien être?" Burgat F. 2001

"les émotions" Dantzer 2002

"émotions animales" lou Matignon K. 2005

"un vétérinaire en colère" Danten 1999

"l'expression des émotions chez l'homme et les animaux" Darwin 2001

"les lamentations du perroquet, de l'intelligence et de la sensibilité animale" Linden 2002





ARTICLE 2

Cerveau et système limbique du chien (site wamiz.com)

http://wamiz.com/chiens/guide/cerveau-et-systeme-limbique-du-chien-0111.html

Qui est en réalité notre ami à quatre pattes ? Un simple animal, à considérer et traiter comme tel (en bien et en mal), ou un être doué de raison, juste différent de nous, mais pas pour autant inférieur ? L’usage d’un langage implique des facultés intellectuelles et une capacité d’instaurer des rapports interpersonnels (ou... intercanins, si l’on préfère) sans aucun doute réservées à des animaux très évolués.

Il faut partir du principe que le chien pense, « parle », éprouve des sentiments, le tout à sa manière, bien entendu. Certains pourraient reprocher le fait de se fonder sur des sensations affectives et non pas sur des preuves scientifiques : voila donc comment convaincre les sceptiques et voyons si (et comment) le chien raisonne.

Le cerveau du chien

Le système cérébral du chien comprend trois parties principales :

- le cerveau proprement dit, qui régit l’apprentissage, les émotions ainsi que le comportement ;

- le cervelet, qui contrôle les muscles et leurs mouvements ;

- la moelle épinière, qui relie le cerveau au système nerveux.

Dans la mesure où le cerveau humain se structure de la même manière, il semble difficile de réfuter les thèses selon lesquelles le chien dispose d’un centre de contrôle parfaitement efficace et apte à élaborer des raisonnements complexes.

Le système limbique du chien

Comme chez l’homme, le système limbique contrôle dans le cerveau la mémoire et le niveau d’intérêt. Bon nombre d’études, réalisées tant en laboratoire que par le biais de l’observation éthologique, ont établi que le chien utilise ses sens d’une manière légèrement différente de celle de l’homme.

Tandis que nous avons normalement tendance (sans toujours y parvenir) à maintenir nos cinq sens simultanément ouverts, le chien sélectionne le sens principalement stimulé par une situation donnée, cependant que les autres se désensibilisent manifestement.

La sélection initiale est induite par le système limbique, justement, qui régit le degré d’intérêt suscité par un stimulus déterminé.



Valérie Rossi
■Eleveuse renommée qui dresse notamment des chiens d'utilité, et auteur d'ouvrages de référence sur les chiens





ARTICLE 3

Le raisonnement du chien (wamiz.com)





http://wamiz.com/chiens/guide/le-raisonnement-du-chien-0116.html

Il est établi que le chien possède un cerveau semblable au nôtre et des sens nettement supérieurs : il paraît alors évident qu’il est capable de raisonner, puisqu’il dispose de tous les moyens nécessaires. Reste à comprendre comment et dans quelle mesure il raisonne.

Le chien a la faculté de faire des associations d’idées (la pure et simple possibilité de le dresser le prouve, tout comme les comportements consécutifs à des expériences agréables et/ou désagréables). Capable de se souvenir, et ce très longtemps (l’exemple d’Argos, le chien d’Ulysse, est légendaire, mais particulièrement explicite), il s’avère surtout apte à prendre des décisions face à des situations complètement nouvelles où il ne peut recourir ni à des souvenirs, ni à des conditionnements, mais uniquement aux ressources de son intelligence.

Dans son livre, L’intelligence du chien (Varèse, 1995), Melissa Miller cite le cas d’Irish, un Setter appartenant aux gérants d’un magasin : « Le chien avait l’habitude de rester couché devant le magasin, pour observer les piétons et les automobiles qui passaient. Un jour, il remarqua un bambin qui s’était éloigné de sa mère, absorbée par ses achats, et qui se dirigeait d’un pas mal assuré vers la rue. Les rares personnes qui se rendirent compte de la situation demeurèrent le souffle coupé lorsqu’elles virent des voitures s’approcher. Mais Irish ne perdit pas une seconde : il s’élança et, en plantant ses dents dans les petits pantalons, réussit à traîner l’enfant sur le trottoir. »

Il s’agit là simplement d’un des mille cas de « chiens héroïques » que l’on peut lire dans les faits divers, mais la capacité de raisonnement du chien se manifeste aussi clairement dans les menus épisodes de la vie quotidienne. Il existe des chiens (et des chats !) qui ont appris à ouvrir le réfrigérateur pour déguster des en-cas à l’insu de leur maître.

Le chien pense, raisonne, décide ; ses mécanismes mentaux ne sont pas identiques aux nôtres et ont bien entendu des limites, mais de là à estimer que le chien suit exclusivement son instinct ou des conditionnements, il y a loin. Le chien possède un instinct et s’avère génétiquement enclin à le suivre (exactement comme l’homme) : mais puisqu’il sait aussi penser, il est capable de se contrôler et de placer la raison avant l’instinct.

Le chien sait retenir une peur instinctive (celle du feu, notamment) et peut apprendre à sauter à travers un anneau enflammé s’il comprend qu’en agissant ainsi, il rend son maître heureux. C’est comme si vous aviez, par exemple la phobie des araignées, et que vous en preniez une dans votre main pour faire plaisir à votre chien, même en ayant la garantie absolue qu’il s’agit d’une araignée parfaitement inoffensive ! Qui donc est le plus courageux pour dompter ses réactions instinctives et les remplacer par un raisonnement ?



Valérie Rossi
■Eleveuse renommée qui dresse notamment des chiens d'utilité, et auteur d'ouvrages de référence sur les chiens
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