http://www.canihappy.fr/education-canine-et-conseils-en-comportement/pour-prendre-un-bon-depart/Pour prendre un bon départ
Votre chiot vient d’arriver sans votre foyer et il a tout à apprendre.
Vous devrez faire preuve de patience et lui laisser le temps d’apprendre.
L’éducation d’un chiot commence les premiers jours de son installation dans sa nouvelle maison.
Laissez lui le temps de s’adapter
Lorsque le chiot change d’environnement, il perd ses repères : plus de maman, plus de frères et soeurs : il aura besoin d’un certain temps pour s’adapter.
Laissez venir le chien vers vous. Mettez-le en confiance en lui offrant des friandises par exemple.
Apprenez-lui son nom : appelez-le souvent et gentiment par son nom.
Il doit prendre confiance en vous : ne lui faites jamais peur ou mal. Ne lui criez pas dessus pour faire cesser un comportement. Ne le contraignez jamais à se coucher sur le dos, c’est inutile et traumatisant. Appelez-le et faites-le venir à vous avec une petite récompense pour le distraire de ce qu’il faisait.
Pour commencer, placez un panier confortable et adapté à sa taille dans un endroit tranquille où il pourra se reposer en sécurité sans être dérangé (évitez les lieux de passages).
Les premiers jours, il va partir à la découverte de votre maison.
Laissez-le faire connaissance avec son nouveau lieu de vie.
Soyez affectueux avec lui mais ne le couvrez pas sans cesse de baisers et de caresses même si cela vous semble naturel : pour lui, il pourrait trouver cela inquiétant plus que rassurant.
Quelques règles simples à mettre en place
L’éducation de votre petit chien doit commencera tôt. N’attendez pas que les problèmes s’installent pour faire appel à un éducateur canin professionnel. Il est beaucoup plus difficile et souvent très long de ré-éduquer un chien.
Eduquer, c’est avant tout commencer par lui apprendre les règles de vie !
Apprendre à son chien « assis » « couché » « marcher en laisse » c’est bien mais ce n’est pas primordial les premiers jours.
De même, vous respecterez son dos et ses pattes en évitant d’appuyer dessus pour l’inciter à s’assoir ou à se coucher. Il est tout neuf et fragile. Ne l’oubliez pas.
Respectez son temps de sommeil – un chiot de 2 à 3 mois DOIT dormir au moins 20 h. Vous éviterez bien des problèmes de comportement dès lors qu’il dormira suffisamment (stress – anxiété – nervosité – vocalises – automutilations…).
Lieu de couchage : Disposez son panier dans un lieu de couchage confortable et sécurisant. Evitez les lieux de passage : il ne dormira pas au calme et n’aura pas de sommeil bienfaiteur. Envoyer le chien dans son panier n’est pas une punition ! Il doit s’y rendre de bon coeur et prendre du plaisir à dormir dedans ou jouer.
Procurez-vous un parc à chiot, dans lequel vous installerez son lieu de couchage (son panier), de l’eau, un jouet.
La journée, vous laisserez la porte du parc à chiot ouverte; il doit pouvoir en sortir et y entrer comme il le souhaite. Vous fermerez cette porte lorsque vous aurez besoin de l’isoler un moment ou pour la nuit. De même que pour le panier, ce n’est pas un lieu de punition.
Premières nuits : Il risque de pleurer. Quitter sa mère et sa fratrie est traumatisant. Sans pour autant le prendre dans vos bras et lui faire rejoindre votre lit douillet, mettez son panier près de votre chambre.
Ma petite expérience personnelle vaut ce qu’elle vaut mais elle fonctionne : lorsque j’entends mon chiot pleurer ou gémir, j’allume la lumière un instant puis j’éteins. S’il recommence, je me lève, non pas pour le consoler, mais pour lui montrer qu’il n’est pas seul, je passe devant lui, vais boire un verre d’eau. Je lui dis en chuchotant quand je retourne me coucher et qu’il s’est arrêté de pleurer : «ça va. C’est bien. » (Il aura besoin aussi de faire un petit pipi, même en pleine nuit).
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Propreté : s’il est normal qu’un chiot jusqu’à 5, 6 mois, ne soit pas propre, pour un chien adulte, c’est un problème de comportement. Toutefois, un chien ne fait pas ses besoins dans son lieu de couchage (sauf le chiot qui n’avait pas d’autre possibilité dans son « mauvais ! » élevage).
Mettez en place dès le 1er jour les bonnes habitudes :
Après chaque sieste, chaque jeu, chaque repas : sortez votre chiot quelques minutes. Dès qu’il fait à l’endroit désigné, félicitez-le chaudement et montrez-lui votre joie ! Puis rentrez-le à la maison (les sorties d’hygiène ne sont pas des balades).
S’il se soulage dans la maison, ne le punissez pas. Si vous ne l’avez pas vu, ne nettoyez pas devant lui. Isolez-le un instant dans une autre pièce. Si vous le prenez en flagrant délit, sortez-le immédiatement et félicitez s’il fait dehors.
Inutile de lui mettre le nez dans ses petits produits et encore moins de lui donner une tape avec un journal, cela ne servirait qu’à lui apprendre que vous êtes fâché et qu’il faut donc qu’il fasse disparaître ces choses-là : cela peut expliquer la coprophagie (= manger ses déjections.
Promenade : Ne l’épuisez pas avec de longues promenades. Au début 15 – 20 minutes suffisent. Promenez-le en longe. Il ne peut supporter de promenade plus longue, tout comme un nourrisson d’humain, il se fatigue très vite et a besoin de récupérer en dormant.
Après quelques jours : mettez un petit collier léger (plat, pas étrangleur !) autour de son cou de manière à l’habituer à ce contact. De même, un chiot peut rechigner à sentir une laisse l’entraver. De temps en temps, mettez une laisse légère (surtout pas de chaine !) que vous laisserez au sol dans la maison, pendant une ou deux minutes au début. Et… surtout pas de saccades sur son petit cou fragile !
Ne l’encouragez pas à aboyer : s’il est attendrissant ou drôle d’entendre ses premiers « piaillements », vous risquez d’apprendre à votre nouveau compagnon qu’aboyer plait à son humain ! Cela vous semblera beaucoup moins drôle, dans quelques semaines ou mois, quand votre chien aura pris l’habitude de donner de la voix pour tout et n’importe quoi.
Jouer : S’il est nécessaire et même primordial que votre chiot s’occupe dans la journée, ne l’excitez pas avec les jouets. Jouez avec lui mais stoppez le jeu dès qu’il s’énerve. Reprenez un moment plus tard. Procurez-lui des jouets en corde, des os à mâcher…
Ne lui permettez pas de vous mordiller, et cela, dès le début. S’il essaie, stoppez-le simplement en cessant de jouer avec vos mains et en disant « Aïe… !). Puis donnez-lui son os à mâcher ou à mordre (os, jouet corde…), pour l’occuper et lui permettre de mordre (uniquement dans ses jouets).
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La solitude : votre chiot doit apprendre à rester seul dans la maison, dans une pièce (dans le parc à chiot) le plus tôt possible afin d’éviter par la suite des comportements gênants tels que les destructions, les vocalises, les aboiements, les hurlements dûs à la panique qu’il ressentira si vous ne l’habituez pas.
De même, ne le laissez pas vous suivre partout tout le temps, pour éviter l’hyperattachement, même si vous l’autorisez à entrer dans chaque pièce.
Sortez-le pour le familiariser et le socialiser : mais pas n’importe où ni avec n’importe qui !
Choisissez des endroits qui ne soient pas trop souillés par les déjections d’autres canidés.
Faites-lui rencontrer des inconnus, d’autres chiots du même âge si possible. (Attention aux chiens juvéniles qui pourraient lui faire peur ou mal sans le vouloir) mais ne le surprotégez pas. Présentez lui des chiens adultes calmes. Ne l’obligez pas à rester trop près de ce qui lui fait peur. Eloignez-vous tranquillement sans le prendre dans vos bras.
Emmenez-le avec vous en ville mais dans des rues calmes pour commencer. Ne choisissez pas le bal du 14 juillet sous prétexte de l’habituer au bruit ! Vous risquez juste de le traumatiser.
La voiture : Emmenez-le dès que possible en voiture en le mettant à l’abri dans une cage de transport adaptée à sa taille pour qu’il ne valdingue pas d’un côté à l’autre, dans laquelle vous aurez installé un tapis ou coussin antidérapant et où il pourra dormir ! (il doit pouvoir se tourner, se lever et s’allonger sans problème).
Privilégiez la gestuelle pour l’amener à faire les choses : avec votre main, les cinq doigts joints à plat (ne pas pointer le doigt qui est punitif).
Le geste : Viens !
Donnez-lui envie de vous rejoindre de manière calme mais joyeuse
Enfin, récompensez TOUJOURS un bon comportement et ignorez les mauvais !
De bonnes habitudes simples mises en place dès le départ vous éviterons bien des problèmes et vous permettrons de vivre de longues années de bonheur, en harmonie avec un chien équilibré et bien dans ses pattes. Canihappy vous souhaite de partager une longue vie.
